Aethara, quant à elle, s'installa un peu à l'écart des hommes, après avoir souhaité bonne nuit à ceux qui allaient se coucher, sorti son katana qu'elle plaça presque avec précaution sur ses genoux, sorti son huile, une pierre à aiguiser et d'autre outils pour l'entretient de son arme. C'était une pratique, non, devenu une habitude après chaque combat de s'asseoir dès qu'elle avait un moment et de prendre le temps de s'occuper de son arme.
Elle s'occupa donc de sa lame, l'entretenant comme on lui avait montré, la maniant avec dévotion car dans un combat, c'était ce qui lui permettait de pouvoir rester en vie pour parler de ce combat. Sa lame ne devait donc pas lui faire défaut. Comme à son habitude, elle s'appliqua à bien astiquer sa lame, la nettoyer de ce dont elle n'avait pas pu la débarasser après le combat, entre autre, le sable collé au sang qui avait rapidement séché au soleil.
Lorsqu'elle eut terminé, elle passa son doigt au fil de la lame pour vérifier si elle était bien aiguisée, s'y coupa le doigt en moins de deux, passa son pouce contre le tranchant de la lame, puis rangea son katana dans son fourreau, satisfaite.
Elle suça son doigt pour en enlever le sang qui y perlait, chercha dans ses bagages une étoffe de tissu et se banda le doigt avec juste pour le temps que ça allait saigner.
Aethara alla ensuite à sa couche et s'endormit, mais d'un sommeil éveillé car elle n'était pas pleinement rassurée. En cas de nouvelle attaque, elle conserva son katana avec elle, sous son oreiller et les mains le tenant pour être la première prête à combattre si lieu est.