Il revint encore une fois à son "repère" qu'il avait déjà emprunté avant son périple dans la jungle noire....
Il respira l'air, apprécia le silence, l'odeur de ce qui reste après tout soit anéanti. C'est-à-dire: rien. Des murmures qui s'évanouissent. Il balança Silencieuse, Broyeuse et le reste au fond du petit trou qu'il avait creusé. Il en fit de même avec la boîte contenant son armure. Seul restait accroché après lui, la petite pierre bleuté qui faisait de la lumière qu'il avait gardé. Puis il la prit, la regarda un moment et la jetta au fond du trou.
Il s'attela, resta debout, prêt au combat, il s,échauffa en soufflant bruyamment et donnant quelques coups dans les airs. S'échauffer dans le sens réchauffer les muscles? Ah sa non! Rajnivar faisait monter en lui cette rage, cette adrénaline, cette énergie primordiale. Il sourit d'excitaitone t de galvanisation et puis commença. Il se frappa. Il courut toute la journée dans tout les sens, "garochant" son corps par terre, contre les montagnes, se frappant, se déchirant avec ses griffes, se mordant. Un inconnu qui assisterait à la scène serait soit amusé ou simplement horrifié par cette danse horrible, cet amas de muscle, d'os et de chair, libérer toute sa furie et sa puissance sur lui-même. Il fit cela des heures et des heures...Longtemps. Jusqu'au moment où il perdit connaissance, par terre, la nuit venue. Il resta ainsi. À un point donné il se réveilla, sauta sur ses jambes, alla boire un peu d'eau dans un ruisseau qui était proche et recommença. Il fit cela...longtemps...nul ne sait combien de temps il s'ébroua à se battre lui-même. Jusqu'au point otù à un moment il allait enfoncer son poing dans sa figure et son poing s'arrêta.
Il regarda son poing. Cela dura des secondes, des minutes. Peut-être il avait compris quelque chose. Puis, il recula son poing et l'enfonça de nouveau de toute ses forces dans sa figure. Il resta conscient chaque seconde qui se déroula. Son poing qui reculait, son poing qui avançait et son poing qui s,enfonçait, son visage qui sentait le poing et toute la douleur qui en suivait et la résultante. Il tomba par terre. Il se releva péniblement. Son corps était devenue une gigantesque comatose, une unique plaie géante qui était coupé de tout côtés. Si il avait des cicacitres avant, il avait probablement doublé ou triplé le nombre. Ses yeux avaient misère à regarder plus loin à force d'être enflé. Ses mains tremblaient, ses jambes oscillaient. Il dodelina jusqu'à un coin où il avait l'impression d'être encore plus seul. Et le vide, le silence abyssal s'installa. Silence qui normalement était brisé par le souffle rauque et buyant de Rajnivar. Sa respiration était calme. Pour la première fois depuis toujours, il vivait un silence le plus complet. Puis, un son "bou-boum", "bou-boum". Il entendit un coeur battre. Il le chercha des yeux. Qui est le connard qui brisait ce moment de silence absolu. Il finit par se regarder et la main sur la poitrine il comprit que c'était son coeur qui battait. Il se sentit vivre. Il sut qu'il était vivant. En pleine possession de ses moyens. Et il resta là pendant des minutes, des heures à simplement oberver le fait qu'il était. Jusqu'au moment où il était tellement calme et paisible qu'il n'entendit même pas son propre coeur, tellement les pulsement s'était adoucit. Il resta là un sourire et les yeux étincellant de bonheur il murmura:
"haha, je n'ai plus de bruit. J'ai vaincu mon bruit. Je suis plus fort que fort. Je suis plus fort que moi."
Il répéta comme éberlué:
"Hé! J'ai vaincu mon bruit! Il n'y a plus de bruit! JE suis plus FORT que moi qui est fort!"
IL se leva d,Un bon et hurla de toute ses forces:
"HAHAHAHAHAHA!!!! JE ME SUIS CASSÉ LA GUEULE!! J'AI PÉTÉ LA GUEULE À MON BRUIT!!! HAHAHAHAHAHAH!!!!!"
Et il dansa et courut dans tout les sens, son corps trop fatigué ne tint pas, le lâcha et il tomba face contre terre en dormant. Bruyamment. en ronflant. Il dormit facilement deux-trois jour voir plus. Mais lorsqu'il se releva il était différent. Un être en plein moyen de lui-même. Il s'était cassé la gueule. Il alla chercher Silencieuse. La prit dans sa main, la regarda, la palpa et puis resta là en position de pétage de gueule(a.k.a combat). Et il se concentra et frappa. Un vent siffla et envoya une onde de vent comme il avait appris à faire. Mais ce vent était encore plsu fort qu'avant. Autrefois plein de dissonnance et de perturbation. Le vent était net. Direct et percutant. Puissant. Comme si tout ce qui l'empêchait au fond de lui-même d'être libre avait été ôté. Il ramassa son équipement et il dit à Broyeuse:
"HÉ! Broyeuse! T'as entendu! J'ai réussi à me casser la gueule!!"