Découverte d'un nouveau monde, l'aube des découvertes (Aethara ) [TERMINÉ]

Par un matin lumineux, Aethara se promenait près du port de Daros. Elle était arrivée sur le continent par voie aérienne à l'aube et avait marché le long de la côte jusqu'à arriver dans cette charmante petite ville de pêcheurs.

Aethara était curieuse de rencontrer des gens qui habitaient le continent où ses ancêtres avaient vécus et désirait apprendre leurs us e coutumes afin de se fondre dans la masse, comme tout bon assasin le ferait.

Ses vêtements et ses armes bizarres semblaient être loin d'être conventionels, car tout les monde dévisageait ouvertement Aethara. Peut-être son apparence qui ne semblait pas avoir de commune mesure avec les traits de ces villageaois jouait son rôle là dedans aussi....

Cependant, le soleil qui plombait déjà sur elle lui laissait croire, lui laissait espérer qu'elle pourrait enfin trouver la paix quelque part dans cet étrange continent. À peine arrivée dans ce nouveau monde étrange et bien éloigné de sa contrée d'origine, Aethara, le vent du changement dans les cheveux, se sentait confiante quant à reconstruire sa vie ici, sur le continent nommé Iraliss.

Un peu désorientée, et curieuse, elle se mit à regarder partout autour d'elle et surtout à ne pas regarder où elle allait. Si bien qu'elle trébucha et tomba sur un inconnu.

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

"Ouille! Petite, faites attention où vous marché imbécile!"

Aethara était tombée sur un homme d'une quarantaine d'années environ. Portant des vêtements chics maintenant plein de terre, il portait une longue moustache bien coupée. Son air hautain, malgré le fait qu'il était à terre démontrait son déplaisir face à l'inconnue. Il tourna alors son regard vers les restes de son dernier achat, un vase symbolique du Dieu Yuca, en morceaux infini jonchant le sol de terre. Il se releva et dit à la jeune femme d'un air contrarié:

" Miss, ce vase m'a couté trrrrrrès cher, votre maladresse et votre stupidité ne sont pas excuse valable! Remboursez-moi sur le champ mes 10 pièces d'or ou je fait chercher la garde!"

Décidément, ça commençait mal pour Aethara qui était dépourvue des pièces dont parlait l'étranger. Ne voulait pas compliquer les choses, son cerveau tournait à cent mille à l'heure. Aethara ne voulait pas devoir s'expliquer auprès des gardes dont parlait l'homme, mais encore moins avoir à expliquer le fait qu'elle ne possédait aucune pièce d'or.

Elle décida donc de mentir comme un aracheur de dent. Elle ne pouvait pas prétendre être une mendiante afin d'expliquer sa pauvreté monétaire puisqu'elle était vêtue assez richement et était armée d'armes ne faisant aucun doute sur son statut.

Cet homme était énervé et exigeait réparation. Hé bien, avec son accoutrement, il pourrait bien se payer 100 statuettes comme celles-ci et donc, se dit Aethara, j'en conclut donc qu'il survivrait s'il n'obtenait pas réparation.

Elle décida donc de mentir sans vergogne...

Elle fixa donc sur l'homme son regard le plus contrarié et le plus ténébreux et le regarda droit dans les yeux en disant ceci:

«Allez-y mon cher monsieur, répondit-elle de son ton le plus méprisant, ces gardes sont sous mon autorité. Allez-y, vous plaindre de leur suppérieure, autrement dit, moi, nous verrons ce qu'ils diront. Voyez, ma tenue de combat différente de la leur? C'est pour bien me démarquer de ces gardes et ainsi montrer mon haut grade. Voyez mes armes, je ne suis pas n'importe qui, je suis élevée dans la hiérarchie militaire établie! Si vous contestez mon autorité, vous contestez les autorités! Alors avant de vous adresser sur ce ton à moi, je vous prie de faire très attention, vous ne savez pas à qui vous vous adressez»

Aethara espéra que le subterfuge fonctionne car sinon, la seule voie envisageable était de prendre la fuite ou d'affronter les gardes ainsi que cet homme haineux qui lui cherchait noise

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

L'homme paru d'abord surprit par la réaction de l'inconnue. Il l'analysa rapidement d'un coup d'oeil pour vérifier ses dires. Il est vrai qu'elle était armée et avait une tenu particulière, mais il n'avait jamais vu cette femme avant.

une étrangère qui reçoit un poste autoritaire supérieur? se dit-il.

Il haussa les épaules, cela lui importait peu, seulement son argent lui importait pour le moment. Une femme qui s'occupait de la garde, peut importe son rang, devait le rembourser pour ce qu'elle avait briser, sinon que serait la loi de protéger et de respecter le peuple?

" Madame, il ne me sert point d'aller me plaindre aux gardes si vous leur êtes supérieurs, je ferai donc ma plainte à vous-même, vous êtes une femme qui fait respecter la loi ici, il vous doit donc de me rembourser ce que vous avez briser. Je fait parti du peuple malgré tout, vous me devez donc 10 pièces d'or."

(HRP: je te l'avait dit José que j'avais plus d'un tour dans mon sac XD bonne chance Razz

)

Bon alors là, Aethara respirait un peu mieux. Cependant, elle était toujours dans une impasse. Elle devait payer 10 pièces qu'elle ne possédait pas à cet homme. Et elle ne pouvait pas se mettre à faire les poches des gens comme ça sinon cet homme la verrait...Il lui faut donc trouver une autre issue...une autre façon de se procurer 10 pièces d'or....

À moins qu'elle ne propose à cet homme d'aller lui chercher une statuette semblable et ayant la même valeur. Après tout, il voulait qu'elle le rembourse afin de se racheter une autre statuette...

Sinon, il lui restait toujours l'option de fuir, qu'elle écarta car elle ne sentait pas la situation dangereuse. Après tout, ce n'était toujours que d'une question de pièces d'or.

Elle tripota nerveusement la bourse qu'elle gardait accrochée à son cou. Cependant, les pièces que sa bourse contenait n'avaient pas cours dans cet endroit...dommage, Aethara s'en serait départie volontier, mais aurait du même coup montré qu'elle ne vennait pas de ce continent. Aethara ne savait même pas à quoi ressemblaient ces pièces d'or.

À ce moment, elle se souvint que dans son pays natal, les pierres telles que le rubis ou l'émeraude, qui étaient très prisées valait beaucoup plus cher que les pièces de monnaie. Elle se souviens aussi que lorsque sa ville fut dévastée, elle en fit le tour pour récupérer des objets qui pourraient éventuellement lui servir et qu'elle était tombé sur un joalier à moitié mort qui tenait dans ses mains crispées un sac fait de chiffons. Aethara s'était penché sur lui, lui avait dit ce que l'on dit à ceux qui sont sur le point de mourir, puis à la demande de celui-ci, elle récupéra le sac et abréga ses souffrances. Ce n'est qu'après, en regardant dans le sac pour en voir le contenu qu'elle vit que c'était des pierres précieuses.

Aethara avait caché ces pierres dans le fourreau de son katana, car elle se disait que ce n'était pas un endroit que les brigands pensaient à regarder. Cependant, elle pensait que ces 7 pierres précieuses et grosses comme l'ongle de son petit doigt, qu'elle possédait pourraient lui être utilies autrement et surtout plus efficacement. Elle écarta donc la possibilité d'utiliser une pierre pour dédomager cet homme.

Finalement, elle se décida à proposer à l'homme d'aller lui chercher une nouvelle statuette toute neuve et en bon état.

«Monsieur, vous demandez à ce que je vous dédomage, seulement depuis tout à l'heure vous me réclammez 10 pièces. Or, il n'est pas question des pièces, mais bien de la statue que j'ai accidentellement cassée en trébuchant sur vous. Aussi, je vous propose d'aller vous en chercher une nouvelle ayant le même prix et le même format, qu'en dites-vous?»

Aethara espérait qu'en lui permettant de pouvoir aller chercher une nouvelle statue, elle puisse aller en chiper une sans attirer trop l'attention et puis la ramener à cet homme sans faire d'éclat.

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

L'homme lui fit une mou de dégout alors qu'il réfléchissait en ce frottant le menton. Sa statuette était une pièce très rare a trouver, un détail que n'importe qui de haut rang aurait du savoir selon lui. Il avait user de parole mensongère pour la tromper, cela semblait marcher jusqu'à présent.

''Disposé comme vous le voulez, madame. Allons à l'hôtel de ville pour officialisé votre offre. Je suis un citoyen et vous devez faire respecter les loi. Donc je demande a ce qu'un contrat soit signé devant témoin officiel. Vue votre statue au grader j'attends a voir les gardes de la porte aux garde-à-vous à votre arriver devant eux.''

Il se retourna et commença a avancer au travers de la foule en direction de l'endroit donc il avait parlé.

(Hrp: Fait attention à ce que tu fait Razz

Tes moindres fait et geste sont observer)

Aethara, qui remarqua la moue de dégout de cet homme, commençait à se demander si ce n'était pas un coup monté pour extorquer des pièces quelconques de sa poche (pièces qu'elle ne possédait pas).

Puis, après qu'il ait dit

Citation :: Vue votre statut haut gradé je m'attends de voir les gardes de la porte vous adresser un garde-à-vous à votre arriver devant eux

Aethara commençait à trouver que cette histoire sentais de plus en plus mauvais. Il est vrai qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendais être et vu qu'elle ne connaissais pas ce monde bizarre, il était un poeu normal que sont mensonge puisse être démenti, mais l'homme ne semblait pas convaincu pour autant et il ne se cachait pas pour le montrer. Tout dans son expression tendait à le prouver, à commencer par sa moue dubitative.

Ainsi, il était sûr pour elle que cet homme voulais la diriger vers un piège afin de la tester, mais lequel ? L'idée de passer devant des gardes qui prouverais qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendait lui répugnait.

Aussi, lorsque l'homme lui tourna le dos et commença à s'enfoncer dans la foule, en direction de ce prétendu hotel de ville, Aethara se sentais très méfiante et surtout ses sens étaient en alerte. Soudain, alors qu'elle le vit disparaître derrière un autre homme, elle eut l'idée de s'enfuir tout simplement.

Cet homme ne lui disait rien qui vaille et elle était sûre que si elle quittait cette ville pour s'enfoncer profondément dans la forêt, personne ne viendrait l'y poursuivre. Les hommes amènent la civilisation partout où ils vont, très peu d'entre eux sont capables de coexister avec la nature, donc la forêt est l'antithèse de la civilisation et par le fait même, l'inconnu pour l'homme. L'homme civilisé a donc peur de la forêt.

Aethara se dit donc que de se faufiler dans les ruelles sombres de la ville, de se trouver une planque à quelque part en attendant la nuit et quitter incognito cette jungle urbaine qui ne la sécurisait guère était une bonne idée.

Et c'est ce qu'elle fit, l'homme lui tournant le dos, Aethara profita d'une seconde de son inatention pour se glisser dans une ruelle toute proche. Puis, afin d'éviter de se faire poursuivre, elle entreprit de se perdre bien comme il faut dans ce dédale de ruelles, revint plusieurs fois sur ses pas, s'arrêta souvent pour écouter si elle n'était pas suivie par cet homme ou un de ses éventuels sbires, car ses sens aux aguets la rendait un peu paranoïaque.

Puis, après s'être assurée de ne pas avoir étée suivie et décidant que cette ruelle était trop mal famée, elle entreprit d'escalader silencieusement les bâtiments loin des yeux et des oreilles des gens qui passaient dans la ruelle afin de se retrouver sur les toits de terre cuite des bâtiments et de se faire dorer au soleil durant la journée sans que personne ne la remarque.

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

RRooooooonnnn!!!!

Alors que Aethara arriva sur le toit un ronflement lourd se fit entendre. Allonger de tous son long un homme aux vêtement délabré déchiré de toute part, ces cheveux était long et poisseux. Une forte odeur d'alcool émanait de lui. Il dormait sur le toit, victime des déplacement aléatoire de son alcoolisme.

Aethara figea en entendant ce ronflement qui semblait sortir d'outre-tombe. Puis, voyait que c'était une fausse alarme, elle examina l'homme pendant son sommeil paisible mais....passablement bruyant...

Cet homme semblait dans la force de l'âge, le visage tout crasseux, nu pied, allongé sur le ventre et de la bave coulait de sa bouche entrouverte. Aethara remarqua aussi une odeur d'alcool caractéristique et très forte qui lui indiquait la nature de son sommeil.¸

Vu la quantité d'alcool que cet homme avait dû ingérer pour sentir aussi fort, Aethara fut plutôt surprise de voir que cet homme avait réussi à grimper ici. À moins qu'il y avait un accès aux toits plus facile que celui qu'elle avait emprunté ou bien que quelq'un l'aie aidé un peu à se rendre jusqu'ici. Peut être un peu des deux.

Mais qu'importe, Aethara n'était pas là pour essayer de comprendre ces futilités. Elle s'était mis en tête de se trouver un endroit où crêcher en attendant la nuit, ce n'était pas le moment de dériver de cet objectif car elle ne se sentais pas très en sécurité et surtout, très à découvert sur ces toits.

Elle commença donc à s'éloigner de l'homme qui cuvait son vin quant tout à coup, elle entendit un fracas sous ses pieds. Sans chercher à comprendre la nature de ce bruit, elle prit ses jambes à son coup en galoppant sur les toits et sautant par dessus les ruelles pour atterrir sur d'autres toits de bâtisses

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Aethara courait sur les toits, le bruit qu'elle avait entendu plutôt n'était qu'un simple villageois qui avait échapper de la vaisselle. Seulement, les toits étaient imparfais et trompeurs. Aethara se coinça le pied dans une cavité et tomba dans une ruelle, seulement ses réflexes la sauvèrent d'une chute car elle s'arrocha à la bordure du toit avec sa main gauche.

Suspendu dans le vide, elle entendi des voix provenant de l'autre bout de la ruelle.

"Mais mais mais! Monsieur! Nous ne pouvons traverser le désert sans protection! Vous êtes un marchand de grande renommé et les bandit et les monstres peuplent le désert. Faites une annonce pour les mercenaires qui veulent faire un peu d'argent et traverser le désert! c'est de toute façon la seule chance pour tous de se rendre sains et sauf ailleurs sur le continent a partir de la ville de Daros , il faut traverser le désert!" fit la voix d'un jeune homme.

"Je n'ai pas le temps de chercher pendant 4 jour Rafus! Je doit partit au plutard demain à l'aube! Si vous y tenez, alors trouvez moi un mercenaire le plus rapidement possible, mais à l'aube, je part! Je vous attend à l'auberge du requin, bonne chance Rafus!" Fit une voix bourrue et forte.

"Oui monsieur Champêtre..." dit Rafus en regardant s'éloigner le marchand. Il soupira

Aethara qui se tenait sur le bord de l'habitation et qui avait entendu le fil dela conversation se dit qu'elle pourrait appliquer pour ce poste, question de découvrir le continent et surtout ça lui procurait une excuse très valable pour partir de cet endroit qui ne lui plaisait pas du tout après le coup de l'homme à la statue. Et puis, elle pourrais se faire un peu d'argent du coin en tant que mercenaire...Mmmm pourquoi pas ?

Aethara qui ne voulait pas s'introduire de manière effrayante auprès du petit homme nommée Rafus, décida de ne pas se laisser tomber en bas de l'édifice. Elle décida plutôt de trouver un endroit où elle pourrais descendre sans grande difficulté. Aussi, à la force de ses bras, elle se hissa sur le toit.

Puis, elle chercha un moyen de descendre assez rapide afin de ne pas perdre de vue Rafus qui ne semblait pas très pressé de partir mais qui, elle le savais, ne s'éterniserais pas éternellement. Elle le garda donc à l'oeil jusqu'à temps qu'elle découvre une série de balcons sur lesquels elle pourrait descendre.

Elle se laissa tomber souplement sur le premier, tout en veillant à garder Rafus du coin de l'oeil, descendi un deuxième, puis un troisième et enfin, un quatrième, puis elle se retrouva au sol.

Aethara attendi patiemment que Rafus se décide à partir car elle avait l'intention de le suivre pour l'aborder ailleurs qu'ici puisque ça révélerait qu'elle avait épié sa conversation avec le marchand. Elle décida donc de trouver comme excuse pour l'aborder qu'elle avait entendu des rumeurs à propos de marchands qui quittaient la ville et qu'elle était intéressée à assurer leur sécurité

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Rafus regarda avec désespoir son maître partir. Rafus était un jeune homme d'une vingtaine d'années qui travailait pour le grand marchand Darthus Champêtre. Jeune, il ne savait pas bien se défendre, il préférais de loin la magie que les combats au corps à corps. Grand et mince, les cheveux blond aux épaules et les yeux brun, Rafus portait toujours une toge brune et des pantalons noire. Un sac en bandouillère, il gardait ses livres et sa baguette constamment avec lui.

Il attendi donc de voir tourner son maître dans une autre rue avant de pousser un soupir.

" Bon...alors...par ou commencer? Pourquoi ce genre de trucs m'arrivent toujours à moi?" fit-il en commençant à marcher vers le centre de la ville afin d'y trouver des gens. Il ne remarqua pas la femme qui descendait plus loin des balcons et qui allait venir à sa rencontre.

Aethara demeura cachée pendant que le jeune homme se parlait à lui-même, et elle le trouva un peu bizarre que cet homme se parle tout seul....Peut-être étais-ce une coutume de l'endroit ??? Devait-elle adopter cette manière afin de se fondre un peu mieux parmi ces gens si différents de ceux de son pays natal.

Elle balaya ses interrogations comme si elle chassait des mouches devant sa figure, sorti de sa cachette lorsqu'il se mit en mouvement et suivit le jeune homme dans ses pérégrinations, veuillant de toujours le garder à l'oeil pour ne pas le perdre de vue dans la cohue du centre ville.
En chemin, elle chercha une façon d'aborder Rafus et ne savais encore moins comment elle pourrait justifier le fait qu'elle sache que ce jeune homme avait besoin d'un mercenaire pour protéger le marchant avec qui celui-ci discutait à l'instant dans la ruelle. Bref, elle profita de cette filature pour échafauder son histoire afin de ne pas paraître suspecte et de pouvoir être choisie pour cette tâche.

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Rafus arriva à la place publique qui était non loin de là. Il scrutait toute les directions nerveusement. Montant parfois sur le bout de ses pieds pour voir plus loins. Le jeune homme tournais rapidement sur lui même, accrochant de gens au passage. Il s'excusait alors d'une petite voie maladroite.

Lorsque l'occasion se présentait, il essayait d'aborder un guerrier, ou du moins, quelqu'un d'armée. La plus part d'entre eux l'ignoraient totalement, tandis que les autres lui répondaient impoliement. Rafus était un peu désespéré. Chaque demande c'étais soldé par un échec. Après quelque essai TRÈS peu fructueux, le jeune homme baissa les bras. La tête basse il se dirigea dans la direction d'Aethara, sans même être au courant de sa présence puisqu'il ne regardait même pas ou il allait.

"N'y a t-il personne dans cette ville qui veux entendre ma requête?!"

Aethara, fut sans doute la seule dans la ville à entendre la fameuse requête de Rafus. Ayant enfin trouvé la façon de l'aborder qu'elle recherchait, elle se décida enfin. Alors qu'il se trouvait à sa hauteur, Aethara l'arrêta en l'aggripant solidement par le bras.

«Bonjour jeune homme, vous semblez bien déséspéré. J'ai entendu votre appel et je me demandais en quoi je pouvais bien vous être utile! J'ai vu votre petit manège auprès de certains guerriers, et je pense que je pourrais vous proposer mes services, vous qui sembliez tant chercher un combattant. Si c'est le cas, bien, je me porte candidate!»

Elle espérait que le jeune homme accepte son offre, lui permettant de quitter cet endroit qui décidément ne lui plaisait guère

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Rafus sursauta lorsque Aethara l'interpella, étant perdu dans ses pensé. Il releva sa tête rapidement pour voir la femme. Rafus aurait voulu avoir un vrai guerrier, pas une guerrière.

"Je ne crois pas que monsieur Champêtre aime l'idée de se faire protéger par une... femme..."

Le jeune homme s'apprêtait a refuser lorsqu'il constata le soleil qui rejoignait son lit tranquillement. Le temps étant une denré de plus en plus rare, il ne pouvait plus se permettre de chercher un autre guerrier.

"Pas le temps pour ces chichi, venez avec moi."

Rafus n'attendit pas la réponse de la guerrière. Il partit d'un pas rapide en direction de l'auberge en question. La journée se terminait et il avait son.... enfin sa garde du corps. Étant un peu maladroit et au comble de la nervosité, il avait même omis de faire sa présentation.

Aethara ne répliqua pas à l'allusion par rapport à son sexe. Elle se dit simplement que si quelqu'un douterait d'elle, elle aurait tôt fait de prouver sa valeur au combat. Elle accompagna le jeune homme jusqu'à une auberge un peu à l'écart du centre-ville.

La relative tranquilité qui y régnait lui plaisa énormément et en entrant dans l'auberge, elle demanda par politesse

«Maintenant, que faisons-nous?»

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Rafus arrêta net lorsqu'il entendit Aethara. Cela lui fit réaliser qu'il ne lui avait rien dit, ni son nom, ni pourquoi il avait besoin de son aide. Il se frappa le front de la paume de la main et se retourna.

"Milles excuses! Je n'ai même pas pensé de me présenter! Je m'appel Rafus. Je vais vous présenter à un marchand, Darthus Champêtre, il vous expliquera tout ce que vous avez besoin de savoir. Et vous madame, quel est votre nom?"

Il ne semblait attentif à Aethara qu'à moitié, l'autre moité étant dispercé par son stresse. Rafus anticipait la réaction de monsieur Champêtre face à son mercenaire...

Aethara fut contente qu'il demande son nom. Dans son pays natal, il était de politesse de connaître le nom de la personne à qui on s'adressait. Elle déclina son identité au jeune homme comme suit:
«Mon prénom est Aethara, l'ombre-qui-chevauche-le-vent. Mon véritable nom importe peu»

Voyant le stress du jeune homme, elle lui dit:
«Mon cher ami, vous semblez bien crispé. Lorsque cela m'arrive, je prends de grandes inspiration, puis je relache lentement mon souffle. Essayez, vous verrez, cela vous fera le plus grand bien»

Aethara avait bien hâte de voir le marchand en question afin de savoir si elle ferais l'affaire car il semblait que dans cet endroit aussi, il était peu commun que les femmes soient des guerrières

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Rafus trouva la femme bien drole de le faire respirer ainsi.

"Vous savez, je respire déjà 24h par jour, cela me suffit amplement!"
Il scruta l'endroit pour trouer Darthus. L'homme se tenait dans un coins, lisant un livre à la lumière d'une bougie. Il ne semblait pas être très loquace. Rafus détestait avoir à le déranger dans de tels circonstances, mais ce serais fait une bonne fois pour toute. Il prit son courage en mains, et pour se aire il prit la dite respiration dont lui parlait Aethara, sans vraiment réfléchir qu'il venait de faire ce qu'il avait refusé.

D'un pas décidé, il avança vers darthus avec Aethara.

"Monsieur Champêtre, j'ai trouvé votre homme! Enfin homme... façon de parler hen!"
Darthus ne deigna même pas regarder les deux personnes, il n'eut donc pas encore remarquer que son mercenaire était une femme. Il dit donc d'un air détaché et arrogant:

"Bonsoir... Mercenaire. À tout hazard vous avez un nom?"

Aethara trouva l'attitude de ce marchant bien peu respectueuse de ne pas lever le nez de son livre pour s'intéresser un peu à l'arrivée de son assistant qui avait trouvé ce dont il avait besoin...

Citation :: «Bonsoir... Mercenaire. À tout hazard vous avez un nom?»

Aethara sorti de ses pensées à la voix de l'homme lorsqu'il s'adressa à elle. Elle me levait toujours pas les yeux de son bouquin.....Serais-ce parce que l'objet était plus intéressant que de jeter un coup d'oeuil à elle ?

«Mon nom est Aethara l'ombre-qui-chevauche-le-vent» répéta-t-elle au marchand de sa voix la plus féminine et suave afin de provoquer chez celui-ci une réaction, où à tout le moins, qu'il daigne bien lever les yeux.

«Je veux bien vous offrir mes services, car à ce que j'en ai vu tout à l'heure, votre assistant...semblait avoir bien des difficultés à se trouver un mercenaire digne de ce nom....intéressé. Seulement, moi je suis nouvelle en ville et je meporte candidate pour ce poste.»

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Darthus ne leva pas encore le regard, mais son visage exprimait une déception. Il fit entendre un long soupire et dit

"Je ne leverai pas mes yeux et vous, vous allez me dire qu'est ce qui vous a fais choisir un homme avec une si petite voix"

Le jeune homme était un peu mal à l'aise de la situation, mais ne s'attendait a rien de moins. Il prit donc la parole pour défendre Aethara

"Monsieur Champêtre, c'est une grande guerrière je vous l'assure! Racontez lui à quelle point vous ête une combatante d'exeption!"

Rafus regarda Aethara avec un regard suplicateur, Alors que Darthus deigna finalement jeter un légé regard vers le haut, sans pour autant bouger sa tête.

(HRP: Oui, je m'étais trompé pour le premier nom, merci de me l'avoir fait remarquer)

Aethara, à la suite des assertions de Rafus quant à sa compétence et de prouver celles-ci, et surtout du scepticisme du marchand, décida de prouver ses valeurs guerrières. Seulement comment....?

Aussi, elle lança au marchand

«Trouvez-moi un guerrier, un soldat que vous considérez comme invulnérable...Je vais vous prouver mes capacités guerrières. Et si j'arrive à vaincre votre homme, vous utiliserez mes services. Pour le reste, je ne suis pas un homme, mais bien une femme, comme votre jeune ami vient de vous le dire. Un femme guerrière. Vous me demandez de vous faire un travail, je l'effectue avec une efficacité que personne avant moi n'a pu atteindre.»

Aethara attendit la réaction du marchand afin de savoir s'il mordrait à l'hameçon ou s'il voulait vraiment qu'elle prouve sa valeur

Admin PNJ Messages : 365 Date d'inscription : 29/03/2009

Darthus soupira et tourna finalement la tête pour regarder Aethara. Il lui répondit tout simplement:

" Ce serai d'une grande inutilisé et idiotie que que payer un autre homme pour se battre contre vous, une perte de temps et d'argent pour un simple mercenaire, homme...ou femme."

Il reprit la lecture de son livre, oubliant les 2 autres. Rafus ne tenais plus en place, il dit d'une petite voix:

"Monsieur Champêtre, nous la prenons quand même avec nous n'est-ce pas?"

Le marchand fi signe de la mains en disant distraitement:

" oui, oui nous la prenons, c'est toujours mieux que rien, soyez ptêt demain au levé du soleil devant la porte principale de la ville"

Rafus sourit, soulagé, et fit signe à Aethara de le suivre à l'extérieur.

Aethara suivit donc docilement le jeune homme à l'extérieur, qui semblait un peu plus détendu qu'au début de leur rencontre. Elle ne savais pas où il la menait, alors elle lui demanda
«Si je puis me permettre, où allons-nous maintenant?»
Se rappelant les parole du marchand qu'ils venaient tout juste de quitter, elle demanda immédiatement après, sans que Rafus n'ait le temps d'ouvrir la bouche
«Où se trouvent les grandes portes de la ville dont a parlé votre....supérieur?»
Puis, se rappelant les règles de bienséance quant aux question, elle s'écria
«Désolé pour ces question...disons que je suis...curieuse...»

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